Le gouvernement indien pourrait adresser une deuxième notification à WhatsApp pour lutter contre les fausses nouvelles
Alors que les autorités ont beaucoup de mal à contrôler les lynchages brutaux en Inde, le gouvernement en rejette la responsabilité sur WhatsApp. Il a déjà envoyé une lettre au géant de la messagerie appartenant à Facebook, qui a pris des mesures rigoureuses, mais le gouvernement n'est toujours pas satisfait de ses efforts.
Au début de ce mois, le ministère de l'informatique a contacté WhatsApp pour lui faire part de ses inquiétudes concernant la propagation de fausses histoires et de rumeurs sur sa plateforme. Depuis, la société a travaillé sur un certain nombre de fonctionnalités pour permettre à ses 200 millions d'utilisateurs d'identifier plus facilement les messages transférés et de déterminer si un lien est « suspect » ou non. Cela s'ajoutait à leur réponse officielle à la situation dans le pays.
De plus, WhatsApp a même publié une annonce pleine page de 10 points dans un journal indien pour mettre en évidence certaines des étapes qui peuvent permettre aux utilisateurs de comprendre quelles nouvelles sur WhatsApp peuvent être vraies et comment ils peuvent vérifier leur authenticité. Cependant, un article paru dans l'Economic Times suggère que le gouvernement n'est pas satisfait de la réponse de WhatsApp à son avertissement.
Le gouvernement a désormais créé un groupe interne pour découvrir comment WhatsApp est utilisé pour la propagation de canulars, examiner la possibilité d'un deuxième avertissement et identifier toutes les mesures qu'il peut demander à WhatsApp de mettre en œuvre pour freiner le flot de fausses rumeurs. . Il prévoit également de consulter des experts pour obtenir des conseils à ce sujet.
En outre, le gouvernement estime que si WhatsApp peut localiser et cibler des groupes pour ses publicités, il devrait alors être en mesure d’utiliser des technologies similaires pour éliminer les groupes qui propagent des rumeurs et conduisent à de terribles lynchages à travers le pays. Ceci est cependant faux, car tous les messages de WhatsApp sont cryptés de bout en bout et ne peuvent pas être lus par l’entreprise ou toute autre entité, à l’exception de l’utilisateur lui-même.
Le géant de la messagerie prend déjà le premier avertissement au sérieux et a même lancé des concours de recherche, au cours desquels il offrira aux chercheurs jusqu'à 50 000 dollars pour les aider à trouver une solution au problème des fausses nouvelles. Il travaille également avec des vérificateurs de faits et des policiers locaux pour améliorer la situation.
