Facebook intensifie sa lutte contre les fausses nouvelles et étend son programme à 14 nouveaux pays
Alors que la propagation et la diffusion de fausses nouvelles deviennent un problème de plus en plus préoccupant sur Internet, des entreprises telles que Facebook, Google, Twitter, Tumblr et d'autres font de leur mieux pour lutter contre la désinformation en combinant examen humain et technologie automatisée.
Tous ces géants de la technologie ont supprimé des comptes en masse et se sont associés à des sources de vérification des faits réputées pour lutter contre la menace, même s'ils ont tous exprimé des réserves quant à l'idée de jouer à des vérificateurs de faits à plein temps.
Mais aujourd’hui, Facebook a annoncé qu’il élargissait la portée et l’ampleur de son programme de vérification des faits, non seulement sur le plan géographique, mais également en termes de technologie. Dans le cadre de ce plan, l’entreprise affirme avoir étendu sa lutte contre les fausses nouvelles à 14 pays à travers le monde. L'entreprise utilise également l'apprentissage automatique pour identifier et rétrograder ou supprimer les informations erronées, ainsi que les comptes qui diffusent ce contenu.
Facebook affirme en outre qu'il prévoit d'étendre sa lutte contre la propagande, les fausses nouvelles et la désinformation dans encore plus de pays d'ici la fin de cette année. À cette fin, l’entreprise affirme travailler avec des vérificateurs de faits certifiés et indépendants qui évaluent l’exactitude des histoires sur Facebook afin que le réseau social puisse réduire la diffusion d’histoires jugées fausses de 80 % en moyenne.
L’entreprise étend également sa vérification des faits aux photos et aux vidéos afin d’arrêter la propagation et la diffusion non seulement de faux médias manipulés, mais également d’images utilisées hors de leur contexte. La société a également fourni les noms et les adresses e-mail de plusieurs agences de presse réputées et de vérificateurs de faits tiers que les utilisateurs peuvent contacter au cas où ils tomberaient sur de fausses nouvelles marquées comme « Vraies » sur Facebook.